III ) L’Image, une banalité dangereuse
A.Evolution de l’image de la femme dans la publicité
L’image de la femme évolue en fonction des mœurs de la société.
Une étude a prouvé que la femme est énormément influencée par les magazines féminins. Le canon de beauté actuel est une femme mince voir maigre. Les femmes essaient donc de ressembler à ce modèle. Nous pouvons voir cet exemple chez les mannequins. Luisel Ramos et Ana Caroline Reston sont mortes de dénutrition. L’extrême maigreur des mannequins fait froid dans le dos. Madrid a été la première capitale européenne à prendre des mesures en interdisant les mannequins ayant un indice de masse corporelle inférieur à 18. ( IMC = rapport entre le poids en kg au carré avec la taille en m). Sachant que l’IMC considéré comme “normal” se situe entre 19 et 24. Après nous pouvons comprendre que seulement 14% des femmes se sentent complices avec leurs corps. Une acceptation de soi difficile surtout pour les jeunes filles qui grandissent et cherchent donc à ressembler à l’image projetée par les magazines.
La marque Dove est la seule marque qui ose mettre dans ses publicités, des femmes telles qu’on peut en rencontrer tous les jours. Un physique commun, des formes rondes. La campagne des produits Dove ose, mais ne serait-ce pas là aussi une stratégie marketing ?
B. Evolution des magazines féminins
La publicité est une annonce qui fait connaitre un produit au public et surtout qui incite ce dernier à l’acheter. Comme le but est de vendre, certaines publicités n’hésitent pas à abuser de l’image de la femme pour accrocher le public. Cette situation qui dévalorise la femme choque la majorité d’entre elles. Afin de faire vendre le produit, la femme représentée par la publicité est associée à celui-ci et est alors une femme idéale voir parfaite.
En comparant un ancien « VOGUE » et un récent nous pouvons voir que la représentation de la femme est toujours la même. Mince, rayonnante, grande, une forte poitrine. Dans l’ancien temps, la femme était gracieuse avec des formes généreuses aujourd’hui elle est squelettique aux proportions presque impossible à obtenir.
De plus l’image de la femme est de plus en plus perfectionnée à l’aide de logiciels de retouche. Les marques, les boutons, les cernes… Tout est supprimé. Grâce à internet, la femme devient donc parfaite mais, irréelle. Les magazines représentent les canons de beauté. Ainsi la majorité des femmes cherchent à ressembler à cette image projetée par la publicité. La société est donc influencée.
Mais certains magazines ou marques essaient de faire évoluer cette image en mettant des « spécial rondes » comme numéro spécial du magazine féminin « BE ». Seulement sur 134 pages, 22 sont réservées aux rondes. Le même exemple pour le magazine « ELLE ». Il y a quelques années ELLE a crée un numéro spécial « stars sans fard » où certaines personnes célèbres ont choisis de se représenter sans maquillage. L’effort est présent mais il a été dit dans un reportage que les stars se faisaient maquiller avant, pour ensuite se faire démaquiller. De plus les photos sont prises de manière à produire un effet de naturel sans pour autant être choquantes. Donc nous pouvons dire que les magazines féminins ont beaucoup évolués.
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Conclusion
Ainsi, l’ image est passée du statut de progès technique et historique à une arme de manipulation dangereuse à travers les siècles. Mais elle ne cesse d’évoluer avec les avancées technologiques. En effet, de « nouvelles images » produites sur ordinateur, sans aucune source photographique apparaissent et sont appelées « images de synthèse ». Des logiciels de plus en plus puissants et sophistiqués permettent de créer des univers virtuels et peuvent se donner comme tels, mais aussi truquer n’importe quelle image apparemment « réelle ». Toute image est désormais manipulable et peut perturber la distinction entre « réel » et visuel.